vendredi 14 janvier 2011

Algérie : le syndrome tunisien ?

Dans ces pays du Maghreb qui n'ont jamais connu la démocratie (même si elle s'exprime sous forme de caricature) la population finit toujours par exprimer son ras-le-bol car, qui dit dictature, dit pauvreté accrue et confinement de la masse de la population dans cette pauvreté. Cette expression, faute de pouvoir être démocratique, ne peut être que violente.
C'est aussi le cas de l'Algérie qui, pourtant, ne manque pas de richesses naturelles: le gaz, le pétrole. Mais ces richesses sont accaparées par quelques-uns...
En 1989, ce mécontentement profond s'est exprimé par le vote massif pour le F.I.S. (Front islamique du salut) "parti" islamiste, et ceci lors des premières élections libres dans l'histoire du pays depuis 1962..
Les élections ont été annulées par le pouvoir en place et cela a été les prémisses d'une sanglante guerre civile qui a vraiment démarré en 1991, et dont nous subissons encore aujourd'hui les suites tout aussi sanglantes avec les restes des maquis islamistes qui se sont réfugiés dans les pays africains voisin et qui enlèvent des otages...
En Algérie aussi, on a assisté récemment à quelques manifestations violentes.
Les dirigeants algériens, qui ont toujours manifesté un certain mépris pour leur peuple, peuvent craindre une contagion de la contestation du pays voisin.
Quand on voit que le président algérien Bouteflika vient se faire soigner à Paris, on peut se demander s'il s'est bien occupé du système de santé de son propre pays...
L'émigration vers la France ne pourra plus continuer à maintenir l'espoir de s'en sortir pour une jeunesse algérienne qui n'aime même plus son pays. Ou plutôt son régime politique.
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"Antiracisme" : la nouvelle inquisition

Aujourd'hui, il faut tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler, sous peine d'être poursuivi pour sorcellerie, comme au bon vieux temps de la sainte Inquisition...
C'est le cas d'Eric Zemmour, ce chroniqueur qui a dit une vérité toute simple à la télévision: "La plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c'est comme ça, c'est un fait..."
Vous voyez du racisme là ? Pas moi !
Aurait-il fallu poursuivre quelqu'un qui aurait dit au temps de la prohibition aux Etats Unis, que la plupart des trafiquants étaient Italiens ?
Les SOS racisme, MRAP et autres Licra, l'auraient-il poursuivi pour incitation à la haine raciale ?
C''st pourtant ce qu'ils ont fait à Eric Zemmour : parce qu'il a prononcé ces paroles il est traîné au tribunal !
Cette intimidation est insupportable.
D'autant plus que les accusateurs, nouveaux inquisiteurs, utilisent eux-même ce qu'ils reprochent à Zemmour, c'est-à-dire, se référer aux origines... N'est-ce pas eux-mêmes qui utilisent cet argument ?
Comme Zemmour l'a fait, j'avais avancé une certaine analyse sur ce blog concernant l'origine algérienne de nombreux délinquants de ma petite ville de Givors (69).
Cela m'avait valu une plainte de Mohamed Boudjellaba pour incitation à la haine raciale.
Mohamed Boudjellaba est président de l’association vent du SUD (au nom de laquelle il avait porté plainte) et, depuis, élu conseiller municipal de Givors.
Cela m'avait valu une convocation au commissariat, suite à laquelle le procureur classa l'affaire.
Mais les procureurs n'ont pas la même attitude que vous soyez prince ou misérable.
Alors que le procureur de Lyon avait informé Passi, le maire de Givors, du classement sans suite de son affaire de l'Orée du Rhône (sous le prétexte que le délit n'était pas suffisamment qualifié), et ceci en pleine campagne électorale des municipales de 2008, moi, il ne m'a jamais prévenu du tout !
J'en ai conclu que l'affaire avait été classée quand le délai de trois ans de prescription était passé !

Pour connaître l'affaire de l'Orée du Rhône cliquez ici :
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