samedi 8 décembre 2012

Florange !


Je suis né (il y a longtemps) à Algrange, pays du minerai de fer et de la cokerie (avec le charbon, on fait du coke pour les hauts fourneaux…).
Puis j’ai vécu quelques années à Hayange, au pied des hauts-fourneaux et juste à côté de la mine de fer. Cette mine est devenue aujourd’hui un musée.
Enfin, j’ai déménagé à Serémange-Erzange, et de la fenêtre de ma chambre je voyais l’épaisse fumée rouge des aciéries des convertisseurs Bessemer, un des procédés pour fabriquer l’acier…
Dès l’âge de 14 ans, alors que je me destinais à des études de chimie, j’ai travaillé dans la sidérurgie, d’abord au bureau d’étude, puis au laboratoire de spectrographie où nous analysions les échantillons des fours Martin pour suivre au plus près l’évolution de la fabrication de l’acier… Quand j’ai passé les 16 ans, j’ai travaillé comme ouvrier spécialisé dans les laminoirs à froid de…. Florange !
J’ai aussi travaillé avec mon regretté oncle comme monteur en charpentes métalliques : nous construisions un hangar qui protégeait les rouleaux des énormes fers à bétons sortis rougeoyants de la tréfilerie et qu’on faisait se promener lentement pour qu’ils refroidissent lentement…
J’ai travaillé de nombreuses années au blooming… Quand le lingot d’acier a été coulé à l’aciérie il refroidit. On le place dans des fours spéciaux pour le réchauffer à la bonne température. Mon travail consistait à sortir ce lingot de 12 tonnes de ces fours de déposer le lingot au début du blooming dans lequel il était écrasé en y passant à plusieurs reprises pour en faire une brame… Une grande plaque d’acier. Ensuite cette brame ayant refroidi on la faisait réchauffer dans des fours pour l’écraser à nouveau dans des laminoirs… Pour en faire de la tôle… Puis, si besoin, on écrasait encore cette tôle dans les laminoirs à froid…
Voilà tout le circuit : du haut-fourneau qui produit la fonte, celle–ci entre dans l’aciérie et ensuite l’acier est façonné…
Superbe travail que celui du sidérurgiste ! Comme je comprends ceux qui craignent de perdre ce si beau travail.
Toute ma famille a travaillé dans la sidérurgie : mes oncles à la mine (de fer) pour certains, d’autres aux aciéries, mon père au bureau…
Quand je suis rentré à l’école d’ingénieur, je n’ai pas pu me passer de continuer à passer mes grandes vacances comme ouvrier de la sidérurgie. Cela me permettait de financer mes études et cela me passionnait.
Je connais donc la classe ouvrière. Je sais ce que c’est d’être ouvrier, de travailler dur, de voir l’acier couler, de ressentir la brûlure de la brame à 800 degrés passer devant soi et de veiller à donner le bon coup de manettes pour qu’elle aille au bon endroit dans le bon sens. Une plaque d’acier rougeoyant qui pesait 12 tonnes ! C’était l’été, il faisait très chaud et nos cabines n’étaient pas toutes climatisées…
De couper la tôle sortie du laminoir à froid et de se couper à travers les gants en la maniant… De faire attention de ne pas s’oublier sous la fatigue et de se trancher le poignet.
Se geler les miches à cheval sur une poutre d’acier à 20 mètres de hauteur à 6 heures du matin et ses les brûler à midi en plein mois d’août. Ne jamais oublier qu’on est haut, si haut, pour ne pas tomber !
On était fatigué. Très fatigué. Ce n’était pas les 35 heures, à l’usine on travaillait 48 heures par semaine en tournée continue, les 3x8, 7 jours d’affilée, une semaine du matin, une semaine de l’après-midi, une semaine la nuit… Le plus dur c’était la tournée du matin : il fallait se lever à 5 heures pour commencer à 6 heures.
Sur le chantier on travaillait un mois complet sans s’arrêter, 12 heures par jour du lundi au vendredi et le week-end on se reposait en ne travaillant que 8 heures le samedi et 8 heures le dimanche.
C’était ça mes vacances d’étudiant, fils d’immigrés italiens.
Je riais beaucoup intérieurement quand j’entrais ensuite au PC et que j’entendais ses dirigeants qui n’avaient jamais rien fait de leurs mains parler de la « classe ouvrière » et me traiter d’intello ! Tous ces gens qui « dirigeaient » la CGT ou la jeunesse communiste à 18 ans sans avoir jamais travaillé, ni dans une usine, ni dans un bureau… et qui ont continué à être permanent du PC.
Je souriais aussi en mai 68 quand j’entendais les « gauchistes » parler de la classe ouvrière, eux qui étaient originaires de la petite bourgeoisie. Je ris encore aujourd’hui quand je vois à la télé les Besancenot, les Arlette Laguiller, les Poutou et autres Arthaud bramer le si beau mot de « travailleur » sans savoir de quoi ils parlent…
Je ris encore aujourd’hui quand je vois ici tous ces gens qui se réclament de la classe ouvrière sans jamais avoir su ce que cela voulait dire ! Qui se permettent de donner des leçons sans savoir de quoi ils parlent, de se présenter au suffrage des pauvres gens de ma commune au nom de cette classe ouvrière, dont, pour certains d’entre eux ils furent les enfants, mais dont ils ne connaissent rien parce qu’ils n’ont jamais travaillé, classe ouvrière qu’ils trahissent tous les jours par leur mode de vie et par la politique qu’ils mènent à la mairie…
Les ouvriers de Florange, eux, savent ce que cela veut dire.
Souvent en bas de chez moi, à Givors, je croise mon ami Portugais. Il est à la retraite et il me parle de son travail de maçon. Il me raconte comment il a construit la cité des étoiles où j’habite. Ces gens qui dirigent la mairie font grand cas de cette architecture, mais, eux qui se réclament de la classe ouvrière, ont-ils jamais eu un mot, un seul, pour ceux qui l’ont construite de leurs mains ?

Givors, le 7 décembre 2012





samedi 17 novembre 2012

Gaz de schiste déjà en 1977 à Washington

En 1977 je faisais partie d'une délégation d'élus communistes, au titre d'expert en environnement (je n'étais pas encore élu...) et nous avions été reçus par l'ambassadeur de France à Washington. Nous avons eu une discussion intéressante avec cet aimable monsieur. Le sujet qui l'intéressait le plus était l'exploitation de ce qu'on appelait à l'époque "les huiles de schiste"... Il y voyait l'avenir énergétique des USA. Il avait raison, car désormais, grâce aux gaz de schiste, les USA ont retrouvé une totale indépendance énergétique et vont bientôt exporter du pétrole tiré de cette ressource. Pour tout savoir sur ce voyage aux USA mais aussi ceux que j'ai faits en URSS, en RDA, et à Cuba, et bien d'autres choses encore sur le communisme lire mon livre (disponible aussi en ebook Kindle chez Amazon). Il est en vente chez l'éditeur (aussi chez Amazon, chapitre, rueducommerce, etc...) :

dimanche 9 septembre 2012

"Au fil du Rhône, histoires d'écologie" réédité

Mon livre "Au fil du Rhône, histoires d'écologie" est réédité en ebook kindle :
http://www.amazon.fr/dp/B0095VT7AY

Ainsi qu'en livre papier :
http://www.amazon.fr/Au-fil-Rh%C3%B4ne-histoires-d%C3%A9cologie/dp/1479241636/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1347180663&sr=1-1

Bonne lecture !

Note de l'éditeur :
« Les riverains du Rhône, tous ceux qui ont la nostalgie des jours heureux qu'ils passèrent, dans leur enfance ou leur adolescence, au bord du fleuve, de ses lônes poissonneuses, quand les pêcheurs s'en donnaient à cœur joie, et que femmes et enfants les rejoignaient pour "manger sur l'herbe" - on ne disait pas alors pique-niquer -, que l'on prenait un grand bol d'air pur, jusqu'au soir, où les moustiques, surtout redoutables quand l'orage menaçait, sonnaient l'heure du départ, tous ceux-là, j'en suis sûr, auront autant de plaisir que moi à découvrir ces histoires d'écologie contées par Alain Pelosato. Et avec eux, bien sûr, tous les amoureux du "Fleuve Dieu" dont Bernard Clavel a chanté les mystères et la beauté, Alain Pelosato, Rhodanien d'adoption, est venu parmi nous de sa Lorraine natale il y a vingt ans, En découvrant ses exploits halieutiques, dans lesquels les vieux pêcheurs se reconnaîtront, vous verrez qu'il aime le Rhône, fleuve dont il a beaucoup parcouru le cours comme coordinateur des associations de lutte contre les pollutions de la vallée, depuis le lac Léman jusqu'à Port-Saint-Louis, en Méditerranée. »
Camille Vallin (1918-2009) Sénateur-maire de Givors, conseiller général
Ce livre a été écrit en 1990. Il retrace les luttes pour l’environnement qu’a dirigées l’auteur dans la période 1971 – 1991. Elles gardent toute leur actualité. Elles restent un témoignage saisissant des résultats obtenus par la persévérance et la mobilisation, notamment celle des élus locaux des communes riveraines. Ce livre avait été publié aux éditions Messidor, il est aujourd’hui introuvable et donc réédité. Le lecteur se sentira saisi par une période qui précédait la crise économiques et au cours de laquelle l’écologie n’était pas encore à la mode. Un témoignage de précurseur.

vendredi 3 août 2012

Communisme : je m'en suis sorti !


Mon dernier livre :
"Communisme je m'en suis sorti !"
est paru :
« Alain Pelosato, ancien membre important du parti communiste français et ancien adjoint à la mairie communiste de Givors, apporte à la fois son témoignage et son analyse des clefs de compréhension de ce système politique pervers. Alain Pelosato est aujourd'hui membre très actif dans une opposition municipale. Cet homme, qui puise sa force dans sa propre "libération", travaille avec énergie et détermination au sein de l'équipe d’opposition pour libérer Givors de son carcan communiste. L'adage dit qu' "un homme averti en vaut deux", et un homme trompé, formaté et instrumentalisé pendant de très nombreuses années en vaut quatre ! »
Christophe Girard, conseiller municipal de Vénissieux

Alain Pelosato a écrit de nombreux ouvrages sur le cinéma fantastique et de Science-Fiction. Il a publié des essais sur la littérature et la télévision dans ces catégories de l’imaginaire. Écrivain, éditeur, directeur de science-fiction magazine, il écrit aussi des romans, des nouvelles et des dossiers politiques sous plusieurs pseudonymes. Il est ingénieur chimiste de formation, consultant en environnement et manager de risques. Après L’appareilFandom et Les Algériens, avec Communisme : je m’en suis sorti !, il poursuit sa prospection de l’époque contemporaine à partir de sa propre expérience. Au travers de ce témoignage et aussi dans les nouvelles de fictions qui clôturent ce livre, le lecteur est également invité au voyage aux USA, en URSS, en RDA, en Algérie, à Cuba et en Italie.

jeudi 14 juin 2012

Mélenchon n'en peut plus !

Mélenchon ne sait plus quoi inventer. Il semble au bout du rouleau.
Au lieu de débattre, il ne sait plus qu'utiliser la "plainte en diffamation"!
Superbe lutteur qui instrumentalise la justice pour compenser son impuissance politique.
Le groupe "GDR" qui réunit les communistes et les mélanchonistes à l'assemblée nationale compte 26 membres.
Or, les sondages lui en promettent de .... 8 à 12 !
Quelle débâcle!
Mélenchon se raccroche aux branches : il porte plainte en diffamation contre les dirigeants de l'UMP parce que ces derniers l'ont accusé d'avoir eu des liens avec Mikis Theodorakis qui aurait eu des propos antisémites.
Mieux même, il les accuse d'avoir repris des propos de Le Pen mais il ne porte pas plainte contre Le Pen!
Allez comprendre!
Pourtant, souvenez-vous, il devait déjà porter plainte contre Marine Le Pen pour le vrai "faux tract" qui avait été publié et qui se contentait seulement de reprendre les propres propos de Mélenchon sur les immigrés Nord-Africains, qui, selon lui, seraient une "chance" pour la France...

vendredi 11 mai 2012

Mon livre "Les Algériens"

Je rappelle la disponibilité de mon livre :

"Les Algériens, l'Algérie et la France"


téléchargeable en PDF sur mon site perso, livre qui fut publié en librairie aux éditions Naturellement. Il est aujourd'hui disponible gratuitement en PDF :
http://www.alainpelosato.com/algeriens.pdf
Pour ceux qui aiment les ebooks il est disponible en ebook Kindle sur Amazon (2,68 euros).
http://www.amazon.fr/Les-Alg%C3%A9riens-LAlg%C3%A9rie-France-ebook/dp/B006HV9RVE/ref=ntt_at_ep_dpt_6
Il est également disponible en papier sur les sites de livres d'occasion.
Il a été référencé par de nombreuses institutions internationales et groupes d'études sur l'immigration.
Bonne lecture !

vendredi 27 avril 2012

Le Gothique au cinéma

Parution de mon livre "Le Gothique au cinéma"

Le roman gothique anglais date du XVIIIe siècle, lorsque l’Europe était encore une vaste forêt. L’architecture gothique, celle des cathédrales et des abbayes, s’inspirait de la forêt, cette sombre futaie.
Cette « tendance », qui marquait la précarité de la vie, mettait en scène la terreur et le retour de l’au-delà, les fantômes qui hantent les châteaux, dans les décors de cryptes profondes, habite encore de nos jours bien des œuvres fantastiques, de fantasy et de science-fiction… Le cinéma y prend largement sa part également…
Après Lovecraft au cinéma, Zombies au cinéma, Vampires au cinéma, Nature fantastique au cinéma, publiés aux éditions Edilivre, je poursuis ma prospection des genres avec cet essai sur le Gothique au cinéma.

En vente chez l'éditeur :
Le Gothique au cinéma

Puis, après quelques jours, chez Amazon, Chapitre, rueducommerce, et en epub chez Apple... Peut être commandé en librairie

vendredi 23 mars 2012

Racisme en bas de chez moi

J'habite une ville (Givors) qui comprend une immigration nombreuse. Autrefois, cette immigration était cosmopolite : Italiens d'abord, venus travailler au début du 20e siècle à la verrerie, puis Espagnols, essentiellement réfugiés politiques, puis Portugais pour travailler dans le bâtiment, puis Algériens et enfin Turcs... Comme il n'y a plus d'usines à Givors on ne peut pas dire que ces dernières immigrations sont venues pour y travailler.
Désormais l'immigration d'origine algérienne est devenue majoritaire. Il est particulièrement saisissant d'entendre couramment parler arabe, (mais aussi turc ou roumain) en marchant dans les rues. C'est donc que le flux migratoire ne s'est pas ralenti.
D'où provient-il?
Il provient essentiellement de l'existence d'un taux très élevé de logements sociaux financés par des prêts spécialisés pour le logement des immigrés; la politique de la municipalité communiste a toujours été de chercher des financements permettant de baisser au maximum les loyers de ces logements sociaux. Et un moyen très efficace est de trouver des financements "immigrés" qui battent tous les records de bas taux d'intérêts et de longues durées de remboursement. En échange, le constructeur (OPAC, autres sociétés HLM, société d'économie mixte de la ville et la commune elle-même autrefois qui avait construit des centaines de logements HLM) se doit d'accueillir les étrangers dans ces logements "réservés". Ce qui laisse une drôle d'impression au "petit" français (le plus souvent d'origine algérienne) qui cherche un logement et qui ne peut pas en avoir un car c'est un logement "réservé" pour les immigrés.
Pire même, le maire communiste (et notamment Vallin) déclarait que s'il y avait beaucoup d'immigrés à Givors, ce n'était soi-disant pas de sa faute, c'était parce que la préfecture les envoyait. C'est vrai, mais elle les envoie parce que le maire et ses organismes de construction hlm construisent des logements financés par des prêts pour le logement des immigrés! Cela il oubliait de le dire... Et cela se poursuit !
Tout cela a abouti à des situations surréalistes...
Ainsi, moi qui suis d'origine italienne, je suis né Italien en France car mes parents étaient Italiens. Ils ont choisi, pour moi, dès mes premiers mois, la nationalité française (c'était la législation de l'époque) et il m'est souvent arrivé de me faire traiter de "sale français" par des jeunes Français (nés en France) d'origine algérienne... Je leur expliquais la situation, mais ils ne comprenaient pas. Cela m'a toujours démangé d'aller porter plainte pour insulte xénophobe au commissariat, mais je ne l'ai jamais fait... Dommage car cela aurait peut-être été pédagogique...
Depuis quelques temps, alors que je croise un individu d'origine algérienne, alors qu'il m'a dépassé, je l'entend me dire derrière moi : "Sale juif!".
Drôle non????
Le même qui me traitait de sale Français autrefois...
C'est un type un peu dérangé, mais, comme on dit, la vérité sort de la bouche des enfants...
Voilà à quoi conduit la politique angélique menée par la municipalité communiste depuis maintenant près de 60 ans...
Alors que l'Etat investit des millions d'euros dans la politique de la ville tout cet argent est gâché par une politique municipale qui brade les valeurs de la République pour un électoralisme dangereux: la classe ouvrière ayant disparu, il leur reste l'immigration pour se maintenir au pouvoir localement. D'où leur "proposition" de vote des étrangers.
Mais les immigrés, dont la grande majorité respecte la République, ont tort de les suivre. Comme j'ai souvent eu l'occasion de leur dire: "Attention! Cette ville se paupérise, c'est devenu une ville dortoir de chômeurs. Les couches moyennes écrasées d'impôts n'en peuvent plus et s'en vont habiter ailleurs. Bientôt il n'y aura plus personne pour payer les impôts alors comment allez-vous faire?..."
Il faut une mixité sociale, il faut des couches moyennes. Mais comment se sentiraient-elles accueillies si, dans la rue, elles s'entendent traiter de "sale Français" ou de "sale Juif"???
Est-ce cela l'harmonie sociale ?
Je vous invite à lire mon livre : "Les Algériens", livre disponible gratuitement en PDF :
http://www.alainpelosato.com/algeriens.pdf
Egalement disponible en ebook Kindle chez Amazon :
"Les Algériens en ebook Kindle (cliquez pour accéder au site Amazon)

mardi 20 mars 2012

Un astrophysicien du CNRS condamné pour contrefaçon sur les thèses des Bogdanoff

En octobre 2010, éclatait une vive polémique concernant les travaux des frères Bogdanoff sur l'état de l'Univers avant le Big Bang. L'origine de cette polémique est à rechercher dans un prétendu rapport du CNRS qui critiquait leurs travaux et dont les frères Bogdanoff ont immédiatement dénoncé le caractère frauduleux.
Après enquête de la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne - à la demande du Parquet de Paris - un astrophysicien chargé de recherche au CNRS, Mr Alain Riazuelo, a été condamné pour contrefaçon sur la thèse de doctorat de Grichka Bogdanoff, celle-ci ayant partiellement alimenté le débat. Le prévenu s'était en effet emparé par des moyens occultes d'un document confidentiel appartenant à Grichka Bogdanoff et l'avait intégralement reproduit sur son site en l'accompagnant de commentaires particulièrement malveillants.
Le Tribunal a observé dans ses attendus que la reproduction illicite, par le prévenu, de la version préliminaire de la thèse de Grichka Bogdanoff ainsi que les commentaires l'accompagnant « manifestait davantage une vive animosité, voire le dénigrement, qu'une invitation à un débat serein » et que « dans de telles circonstances, la mauvaise foi du prévenu était caractérisée ».
Dès lors, l'astrophysicien du CNRS a été condamné le 14 mars 2012 par la 31ème Chambre Correctionnelle du TGI de Paris pour délit de "Contrefaçon par édition ou reproduction d'une oeuvre de l'esprit au mépris du droit de l'auteur".
Grichka Bogdanoff se dit satisfait par cette décision mais déclare vouloir « poursuivre l'action en justice afin que toute la lumière soit faite sur le faux rapport du CNRS à l'origine du scandale et que leurs auteurs soient punis ». Igor ajoute que « cette première condamnation prouve l'existence de malveillances internes au CNRS qui n'a d'ailleurs pas hésité à se déclarer solidaire du prévenu. »
Conformément aux réquisitions du Parquet, M. Riazuelo a été condamné à une amende délictuelle de 2000 euros assortie de sursis et à verser 1 euro de dommages et intérêts à Grichka Bogdanoff ainsi que la somme de 1 500 euros au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénale.

mardi 6 mars 2012

Marx "grotesque" (selon Mélenchon)

Un débat sain et fructueux est lancé sur l'abattage "religieux" des animaux, abattage cruel et antédiluvien. Les "grands prêtres" des deux religions qui le pratiquent, la religion juive et la religion musulmane, s'en offusquent, parlant même de "stigmatisation" des croyants... Voilà une dictature intolérable : on voudrait nous interdire de donner notre opinion sur une religion... Nous la donnerons quand même.
Il y a pire ; que penser des déclarations de l'extrême gauche sur ce sujet ? Comme Mélenchon qui prétend que poser ce problème est "grotesque" ????
Marx serait donc "grotesque" qui a écrit dans "Critique de la philosophie du droit de Hegel" : "La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions."
Alors Mélenchon ? Marx qui a osé écrire ce texte célèbre sur la religion stigmatise-t-il les croyants ??? Ce qu'il a écrit là serait donc "grotesque" selon Mélenchon ?
Toutes les valeurs de la gauche extrême sont bafouées pour des raisons électoralistes car la classe ouvrière a quitté le vote de l'extrême gauche et il ne reste plus à cette dernière que l'immigration...
La gauche extrême jette ses valeurs par dessus bord pour un plat de lentilles électoral ! Comment lui faire confiance ?
Et que dire du PS qui emboîte le même pas pour les mêmes raisons électorales ? Qui jette par-dessus bord la laïcité ?
Ou alors il y a double langage ! C'est une "valeur" très prisée chez l'extrême gauche et le PS...

vendredi 20 janvier 2012

Jean Calmet (Les Vampires et Lovecraft)

Les éditions Edilivre ont publié le recueil de mes romans qui mettent en scène le détective de l'étrange : Jean Calmet
Jean Calmet (Les Vampires et Lovecraft)
Ce livre est le recueil de plusieurs textes : deux romans, Ruines avec sa suite Fleur de soufre et à la suite, quatre courts romans : Les 12 filles de Lilith, Lovecraft à Espérance, Les Âges sombres, L’Alchimiste, ces trois derniers étant lovecraftiens.
Les deux premiers sont signés "Alain Pelosato" et les quatre suivants "Pierre Dagon" (pseudonyme d’Alain Pelosato).
Ils ont été publiés entre 1998 et 2005.
Cet ensemble relate les aventures fantastiques du détective Jean Calmet et sa famille, Véronique son épouse, Alice leur fille. Il y a également Anatole le vampire. Des histoires sombres et envoûtantes.
Ruines est régulièrement cité par Jean Marigny dans ses études sur les vampires.

Vampires et zombies au cinéma

Mes derniers livres sur le cinéma :
Publiés chez edilivre :

Zombies au cinéma
Les zombies ? Ils sont devenus assez courants au cinéma. On les combat dans bien des jeux vidéo. Ils offrent une image de la mort très horrible : morts eux-mêmes, ils donnent facilement la mort. Ils sont sans foi ni loi. Rien ne peut les arrêter.
Depuis le premier Frankenstein (1910) jusqu’aux derniers Resident Evil, 28 jours plus tard ou La Horde, ils déambulent sur nos écrans avec, parfois, des visages putréfiés. Ils ont beaucoup évolué au cours de ce siècle de cinéma.
Qu’est-ce qu’un zombie ? Qu’est-ce que le fantastique ? Quel rôle joue la mort dans le fantastique ? Est-ce une maladie d’être zombie ? Y a-t-il des épidémies de zombies ? Et les docteurs de l’horreur, les pandémies virales ?
Ce livre apporte des réponses à toutes ces questions et bien d'autres. Avec les chroniques de tous les films de zombies de l’histoire du cinéma… Deux chefs-d’œuvre du genre sont décortiqués : La Nuit des morts-vivants etLa Fiancée de Frankenstein
Un survol des réalisateurs de films de zombies, un texte de fiction extrait du roman Ruines de l’auteur, un index des noms…
Une mine sur les zombies !

Vampires au cinéma
État des lieux de l’origine des vampires, jusqu’à la légende de Dracula ; Portrait des protagonistes du roman ; Existence des vampires dans la littérature française ; Évolution du personnage du vampire ; Place de la science dans la transformation vampirique ; Vampire au féminin.
Après ces études approfondies du phénomène vampirique, 250 films et quelques séries télé sont chroniqués.
Trois chefs-d’œuvre cinématographiques sont décortiqués : Nosferatu (1922) de Murnau (et son remake de Werner Herzog en 1978), Vampyr (1932) de Dreyer et Le Masque du démon (1960) de Mario Bava…
Le livre se clôt par deux nouvelles littéraires de l’auteur : Espérance et Les 7 derniers jours de Bela Blasko.

AhAhAh !!!!

Eh bien voilà, ce que Hollande attendait est arrivé, une petite agence de notation a baissé la note de la France d'un cran (elle a désormais 20/21 au lieu de 21/21)... Et ce benêt de Hollande (réfléchit-il quand il parle?) de ricaner (sans parler des insultes de Martine Aubry...) et de parler du "triple échec de Sarkozy..." Parlé trop vite mon petit gros amaigri...
Trois jours plus tard, deux autres agences de notation, plus importantes que la première, gardent le triple A à la France.
Hollande et Aubry : pas un mot ! Pourtant, Hollande, s'il devait être sérieux serait obligé de dire : "Triple succès de Sarkozy" non?
Mais silence sur toute la ligne...
Pire : si échec de Sarkozy devait y avoir eu, cela aurait dû entraîner la baisse des marchés, et la hausse des taux d’intérêts des prêts de l'Etat français.
Mais non ! Au contraire: la Bourse ne cesse d'augmenter et la France emprunte à des taux encore plus bas, bien plus bas que la plupart des autres pays européens...
Parlons aussi de la presse, du déchaînement des médias, ces "journalistes" qui parlent de la "perte du triple A" en prenant un air dramatique. Puis gardent le silence sur le maintien du triple A par les deux autres agences de notation...
Hollande, Aubry, Hamon et consorts ainsi que la plupart des médias ont reçu la note du triple zéro sur cette affaire....
AhAhAh !