Suite à l'article du Progrès de ce jour, je suis contraint de rétablir (une
fois de plus) la vérité sur le calendrier judiciaire de l'affaire Passi/Goux.
Voici le courrier que j'ai envoyé au Progrès :
Madame,
Je prends connaissance ce matin de votre dossier sur le passage au tribunal
administratif de l'affaire Passi/Goux.
Je lis avec stupéfaction dans votre encadré non signé que "après
une plainte de Mohammed Boudjellaba (...) le Procureur de la République a
décidé de renvoyer frère et soeur devant le tribunal correctionnel"...
Cette phrase comprend un mensonge et un raccourci trompeur.
1) Le mensonge : ce n'est pas suite à une plainte de M. Boudjellaba que le
Procureur s'est saisi de l'affaire, mais suite à ma propre plainte
déposée au nom de mon association de défense des contribuables le 25 février
2015 auprès du procureur, du doyen du juge d'instruction et d'un signalement au
SCPC (service central de prévention de la corruption) qui a alors également
saisi le procureur.
Suite à mes démarches, le procureur a ouvert une enquête
préliminaire le 30 avril 2015.
Ce ne sera que le 15 décembre 2015 que le procureur
adjoint demandera au policier de joindre la plainte de M. Boudjellaba. A cette
date, les auditions de Mme Dalliot-Tigne et de moi-même ont été réalisées par
le policier enquêteur (le 22 septembre 2015). Ce même jour, le policier a
déterminé la preuve de l'éligibilté de Mme Dollat au poste de DGS.
Comme vous le voyez, quand Mr Boudjellaba a rejoint la bataille judiciaire celle-ci
était déjà bien avancée suite à mes plaintes.
2) Le raccourci trompeur : le Procureur n'a pas "décidé de renvoyer
frère et soeur devant le tribunal correctionnel" suite à la plainte de Mr
Boudjellaba, mais il l'a fait après une longue enquête préliminaire menée par la police
judiciaire suite à mes propres plaintes et après les conclusions du policier
enquêteur.
Je sais que vous n'êtes sans doute pas la rédactrice de ce texte encadré.
Je vous demande donc de transmettre à votre hiérarchie ma demande de droit de
réponse en indiquant en même emplacement sur votre journal les précisions que
je porte ci-dessus.
Je remarque en passant l'inutilité de la démarche de M. Boudjellaba au
tribunal administratif étant donné que Muriel Goux n'est plus DGS suite au
jugement du tribunal correctionnel et je regrette que le rapporteur public
demande au tribunal administratif de rejeter la requête de M. Fuentès. .
Meilleurs sentiments
Copie à FR
Vous pouvez prendre connaissance du dossier judiciaire complet de cette
affaire dans mon livre "Chroniques de La Chute annoncée" disponible
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Alain Pelosato,
Président de
l’ADCG
Givors, le 3 mai
2018